Chutes de cheveux saisonnières : mythe ou réalité ?

Avez-vous déjà entendu parler des chutes de cheveux saisonnières ? Moi oui, mais à vrai dire, avant je n'y croyais pas trop, je n'avais jamais rien remarqué. Mais depuis quelques jours, avec le retour des beaux jours, je dois avouer que j'y ai prêté attention et effectivement, je perds beaucoup plus de cheveux que d'habitude. Des recherches s'imposaient...

Quand ont lieu les chutes saisonnières ?

Elles surviennent lors des changements de saison : à l'arrivée du printemps et de l'automne.

Quelles en sont les causes ?

En ce qui concerne la chute à l'automne, elle est la conséquence de la croissance de nos cheveux pendant l'été. En effet, le soleil stimule la production d'hormones qui accélèrent le cycle de croissance de nos cheveux. Vers le mois de septembre, nos cheveux arrivent en phase télogène (phase du cycle où le cheveu meurt) et on observe donc une chute plus importante.
En ce qui concerne la chute au printemps, elle est la conséquence d'un dérèglement hormonal et de la souffrance des cheveux pendant l'hiver (froid, manque d'humidité, manque de soins, malbouffe...).

Faut-il s'en inquiéter ?
Il est donc normal de perdre plus de cheveux que d'habitude au printemps et en automne. Cela dit, les chutes saisonnières ne sont pas toujours anodines. Il faut s'en préoccuper si la quantité de cheveux perdue est vraiment très importante, si elle ne s'arrête pas après quelques semaines ou si la chevelure s'affine.

Que pouvons-nous faire ?

Sur la chute à proprement parler, nous ne pouvons pas faire grand chose, mais nous pouvons stimuler la repousse de nos cheveux et renforcer la chevelure. De nombreuses méthodes sont valables et complémentaires : massages du cuir chevelu, cure de compléments alimentaires, alimentation diversifiée, produits anti-chute...